un souvenir de vacance
je marchais et c'était le silence qui marchait près de moi
je voyais mon amour
il ressemblait à une grande figure d'ombre étirée par le soir
chaque promeneur croisé laissait flotter dans l'air le timbre de sa voix
une si vieille enfance me frappait aux jambes
alors je courrais pour goûter encore au souffle des courses passées
cependant mourraient les tendresses
et je collais au tronc des arbres ma chair flapie
toute soûlée de vide je voulais retenir par les pans insensés de l'espoir
le désir en fuite
nm
27 août 2008